lundi 25 juin 2007

CONSTRUCTION

Fiche technique
  • Coque de 6.50m en sandwich carbone/mousse airex
  • Voile de quille carbone
  • Quille basculante
  • Tangon : 3,40m
  • Bôme : 3,95m
  • mât carbone Héol Composites double étage de bdf à fente (depuis 2007)
  • Dérives asymétriques au niveau du mât
  • Surface de voile au près : 47,7m²
  • Surface au portant : spis léger 89m², reacher 69m², petit spi 50m2, gennaker

Signes distinctifs :

1) voile de quille en avant.

quel intérêt ? selon l'architecte, comme les écoulements en arrière de la quille sont perturbées , en reculant le voile on dispose d'un maximum de surface "saine". Mais il est difficile de juger si cette théorie apporte un avantage réel. Ce qui est sûr par contre c'est que la place gagnée à l'intérieur est énorme. La tête de quille réside dans un logement sous la descente et n'encombre pas l'intérieur qui offre plus d'espace qu'un Mistral 650 de série, facilitant les déplacements et le matossage.

2) Barber d'étai

quel intérêt ? en permettant à l'étai de monter en tête plutôt que de s'arrêter au capelage d'étai on gagne de la surface car le guidant peut être plus long tout comme le rond de chute du solent. le système existant sur l'ancien mât alu a été reconduit sur le mât carbone pour toutes ces raisons. le capelage permet de porter un petit spi. l'étai est réglable pour permettre de compenser les tensions lorsqu'on reprend du barber.





HISTORIQUE

Le n°439 a vu le jour en 2002/2003 en Nouvelle Zélande au chantier constructeur des fameux BLACK MAGIC (Class America victorieux) en même temps que son frère jumeau le n°403.
Initié par Chris Sayer (skipper du 403) le programme de construction est très soigné. Chris possède l'expérience de plusieurs saisons en mini, la construction de deux unités, et une participation brillante à la mini 1999 où il se classe 3e.
Liz Wardley, originaire de Papouasie Nouvelle Guinée, donne naissance à "Chook"n°439 et les deux minis sont identiques, à l'exception de rares détails.

Fin 2002, les règles de qualifications évoluent pour les skippers hors continent européen. Aux Wild card sur dossier on préferre attribuer une "dérogation au calendrier de qualification" ce qui oblige les skippers à effectuer les milles de qualifications en France avant la Transat. Mais les 2 minis subissent divers avatars qui retardent leur arrivée en Europe à l'été 2003. Trop tard pour se qualifier en course. Malgré l'expérience de chacun (Liz revient de la Whithbread et a couru plusieur fois Sydney Hobart) la Classe mini applique la règle et les 2 skippers se voient refuser l'accès à la Transat 650. Malgré tout, ils s'amarrent en septembre 2003 dans le bassin des Chalutiers de la Rochelle à l'écart des 70 concurrents (dont un certain Mistral N°405 La Tolerie Armoricaine pour la Fondation Lejeune)
Chris décide alors de partir en "pirate" et se classera 3e virtuellement malgré un début de 2e étape gâchée par le bris de son tangon l'obligeant à rebrousser chemin.

Liz, qui se tournera ensuite avec brio vers la Classe Figaro doit se séparer de son cher bateau au printemps 2004 sans avoir participé à une seule course. Elle le cède à un skipper japonais, Hideto Takimoto, connu sous le diminutif de TAKI. Véritable extra terrestre, Taki débarque un jour à la Trinité sur Mer sans parler ni français ni anglais ; il dort à bord sur le terre plein et entreprend de se qualifier pour la transat 2005.
S'il accomplit les milles de qualification en course, son parcours de navigation en solo ne sera en revanche jamais validé par la Classe Mini.

De guerre lasse, il décide de se séparer en mars 2006 de YAMATO ainsi rebaptisé en hommage à l'esprit "samouraï" du Japon ancestral (Yamato c'est aussi le surnom des cuirassés japonais pendant la Guerre du Pacifique) Après des négociations épiques, malgré les progrès de Taki en français, je rachète le mini en mai 2006 et le remet à l'eau rapidement pour lui donner une petite chance de naviguer sans plus tarder (il a plus souvent touché le terre-plein que la mer)
YAMATO devient TAMAGOSHI, nom japonais (normalement c'est TAMAGOTCHI, mais bon...) plus contemporain et moins noble, mais cela me va mieux. C'est le premier nom qui m'est venu à l'esprit en même temps que l'idée de le racheter, par un bel après midi de mars.
Et comme dirait Jacques Higelin dans la chanson "c'est toujours la première idée qui est la bonne." Quoique parfois, au plus fort des galères occasionnées par un projet mini, je m'demande !

dimanche 24 juin 2007

ARCHITECTE

Brett Bakewell-White Yacht Design en Nouvelle Zélande
www.bakewell-white.com

Brett, 46 ans, est à la tête d'un cabinet d'architecture très dynamique et reconnu pour ses nombreuses réalisations victorieuses, tant en voilier de course de (5,50 à 30m) qu'en motor yacht puissants, ou projets très spéciaux.

C'est un interlocuteur toujours disponible pour Tamagoshi et il continue à développer les minis en travaillant sur un nouveau projet de 6,50 pour un jeune néo zéd. Si le projet est en stand bye faute de moyen, Brett a déjà dessiné les safrans relevables qui pourraient équiper Tamagoshi.